Je m’appelle Axel Fried.
Je suis né en 1996 à Grenoble, près des montagnes. Je vis et travaille actuellement à Marseille, plus près de la mer.
Commissaire d’exposition et critique d’art indépendant, j’articule mon travail curatorial et critique autour des questions relatives aux nouveaux médias et aux formes de narrations contemporaines.
D’abord assistant curateur, puis chargé de la programmation et de la production des expositions du Cube Garges, un centre d’art et d’éducation numérique, je me suis principalement intéressé aux nouvelles technologies à travers leurs perspectives anthropologiques et plasticiennes. Dans le cadre de mes activités institutionnelles, j’ai été invité à écrire et à coécrire une dizaine d’expositions et d’expérimentations curatoriales sur ces sujets. Parmi elles, Le Miroir d’un moment (2023) réfléchissait à l’évolution du régime du visage en tant qu’objet technique, Cerveau-Machine (2023) exposait des formes neuro-générées, Néomatérialités (2024) spéculait sur des futurs en puissance à travers l’expérience sensible de leurs matériaux. IAQET ? (2022) consistait, pour sa part, en une exposition-fiction en ligne où les visiteur·euse·s dialoguaient sur la condition humaine et machinique avec une intelligence artificielle.
J’ai également partagé mon intérêt pour ces problématiques lors de conférences et de semaines thématiques auprès d’établissements tels que Mines Télécom et l’ICART. J’ai aussi été membre de jurys, notamment auprès de l’ICAN et du Musée départemental Albert-Kahn.
Actuellement indépendant, je mène, en parallèle de mes activités d’écriture pour les galeries et la presse, des recherches sur les liens entre écriture curatoriale et écriture littéraire. Je travaille en ce moment à l’écriture de L’Intramorphose, qui est à la fois une nouvelle et une exposition permettant de relire La Métamorphose de Franz Kafka à l’aune des théories néo-matérialistes et notamment des idées de la chercheuse en physique quantique Karen Barad sur l’agentivité atomique. Je travaille également à l’écriture de Mon nom est Colère, un cycle d’histoires et d’expositions qui parlent de la nuit.